La censure sur Internet ne cesse de s’intensifier, et ce, dans le monde entier. Les blogueurs, les journalistes mais aussi les internautes estiment qu’il est toujours plus difficile d’accéder au contenu qu’ils recherchent.
Censure Internet dans le monde
En ce monde où l’information est instantanée, on pourrait penser que son accès y serait possible et de façon illimitée. Après tout, surfer sur le net se fait en un seul clic. La triste vérité, c’est que de nombreux pays dans le monde cherchent à limiter les influences extérieures, raison pour laquelle ils bloquent les connexions Internet et censurent le contenu chaque fois que possible. La bonne nouvelle pour la plupart des utilisateurs, c’est que les VPN permettent de contourner la censure. Cet article porte sur les principaux pays qui exercent actuellement la censure pour accéder à l’Internet et les moyens que vous avez pour contourner la censure sur Internet, quel que soit le pays où vous vous trouvez.
L’enjeu ne consiste pas simplement à accéder à ce qui peut être considéré comme un matériau « inacceptable ». Des blogueurs, des journalistes et de simples citoyens sont emprisonnés pour cela ou même pire. Selon le Comité pour la protection des journalistes, la plupart des pays qui exercent le plus la censure sont aussi ceux qui possèdent les tristes records du nombre d’emprisonnement de journalistes. Plus de la moitié des journalistes emprisonnés dans le monde sont en prison pour « crimes contre l’État». La Chine se classe au sommet de cette liste, suivie par une coalition de nations du Moyen-Orient, qui travaillent conjointement pour bloquer toute information préjudiciable à tous les gouvernements de la région. Certes, l’idéologie politique, souvent liée au communisme, est la raison la plus évidente de censure, mais il ne s’agit pas seulement cela. La religion est aussi un motif de censure et plus précisément les pays où la religion est principalement musulmane sont également de forts censeurs de contenus dits « subversifs ».
Le top 10 des pays où Internet est le plus fortement censuré :
10. Myanmar (Birmanie)

9. Vietnam

8. Tunisie

7. Syrie

6. Iran

5. Arabie Saoudite

4. Ethiopie

3. Erythrée

2. Chine

1. Corée du Nord

La liste ci-dessus détaille les dix premiers pays qui censurent Internet dans le monde entier, mais elle n’est en aucun cas complète. Il existe des dizaines d’autres pays qui bloquent activement l’accès à l’Internet, réprimant les journalistes et les individus, entravant ainsi la libre circulation de l’information. Les degrés varient, mais au final, la censure demeure la censure.
Par exemple, le Turkménistan n’autorise qu’un seul fournisseur d’accès Internet gouvernemental. Il bloque l’accès à de nombreux sites Internet et contrôle tout le trafic e-mail. Il n’y a pas de journalistes extérieurs qui soient autorisés à entrer dans le pays et le contrôle des médias est si marqué qu’il est presque impossible d’accéder aux informations.
En Azerbaïdjan, les bureaux sont perquisitionnés, les annonceurs sont menacés et de fausses accusations de trafic de drogue sont utilisées pour dissuader le travail des journalistes.
La Turquie a, quant à elle, doté son gouvernement de moyens pour censurer Internet autant que faire se peut mi-2014. Le mouvement était destiné à bloquer la dissidence au sein de la population et a représenté un pas en arrière pour un pays par ailleurs progressiste. La nouvelle loi exige que les fournisseurs de services conservent pendant 2 ans les données de tous les utilisateurs et suppriment tout contenu dit répréhensible dans les 4 heures.
Quant à Cuba, il contrôle étroitement l’accès à Internet d’un certain nombre de façons bien que des progrès notables aient été notés. Tout d’abord, les utilisateurs ne peuvent accéder au web que par le biais de points d’accès officiels. L’utilisation est à la fois contrainte par IP et via le blocage de mots clés, l’historique de navigation est contrôlé et seuls les individus pro-gouvernementaux approuvés sont autorisés à télécharger le contenu. Il existe une certaine liberté journalistique, mais les menaces de harcèlement et / ou de prison planent encore sur la population.
La censure des sites de réseaux sociaux
Bien qu’il existe des dizaines de pays qui censurent activement les médias, l’accès à Internet et aux e-mails, seuls environ une demi-douzaine de pays connus pour censurer les médias sociaux. Parmi eux, le plus alarmant est la Turquie car c’est une démocratie naissante, membre de l’OTAN et futur membre de l’UE. Le facteur atténuant, s’il peut être considéré comme tel, c’est que la Turquie n’impose une interdiction totale sur les réseaux sociaux, uniquement quand les «exigences de l’environnement politique » l’imposent. Deux de ces moments incluent une crise d’otages perpétrée par des rebelles marxistes en 2015 et un scandale politique lié à la corruption en 2014.
La Corée du Nord est le seul pays, en dehors de la Chine, connu pour bloquer complètement l’accès aux réseaux sociaux mondiaux, en limitant ses citoyens à un intranet local. Les résidents d’autres pays, y compris la Turquie, peuvent débloquer les sites de médias sociaux avec un VPN, à savoir un réseau privé virtuel.
La censure en ligne s’étend-t-elle au monde libre?
Si les autorités françaises poursuivent ainsi leur chemin, la censure Internet pourrait atteindre de nouveaux sommets mondiaux et aussi entrer dans la vie des Américains. Le Comité National français Informatique et Libertés (CNIL) a fait un geste mi-2015 qui pourrait rendre cela possible. La CNIL a ordonné à Google, le fournisseur du moteur de recherche et de services Web de se conformer aux règles de l’Union Européenne concernant « le droit à l’oubli ». L’injonction était destinée à impacter l’ensemble des activités de Google dans le monde entier, mais à date, l’entreprise n’a pas respecté cette mise en demeure. Si elle est appliquée, les critiques disent qu’elle apportera une censure « sans précédent » d’Internet qui inclurait les Etats-Unis.
Les règles du droit à l’oubli ont d’abord été mises en œuvre début de 2015, quand un citoyen espagnol a porté l’affaire devant la Cour européenne de justice. Mario Costeja Gonzalez a poursuivi Google concernant une violation de la vie privée lorsqu’il a découvert un article datant de 1998, qui était repris dans les résultats de recherche. L’article, rapportant une saisie le concernant suite à une dette envers le fisc, était certes exact, mais considéré comme diffamatoire par M. Gonzalez qui avait depuis bien longtemps remboursé ses dettes. Le tribunal a jugé que Google et d’autres moteurs de recherche devraient supprimer les liens vers des informations qui ont été jugées «inadéquates, non pertinentes, plus pertinentes, ou excessives ». La décision n’a pas appliquée à la source originale, le site qui a publié l’information, mais seulement vis-à-vis des moteurs de recherche permettant l’accès à ces données par le biais de la recherche sur Internet.
Depuis la décision initiale et le refus de Google d’obtempérer, des éléments complémentaires ont été rajoutés. Ils incluent des aspects de précision de l’information, si elle se rapporte à des personnalités publiques ou si cela implique des infractions criminelles et si l’information est un fait ou une opinion. À ce jour, celles-ci restent seulement des lignes directrices et sont appliquées au cas par cas. Google, qui représente apparemment environ 90% des recherches européennes, a révélé que, dans le premier mois concernant l’application de cette loi, il avait reçu des demandes de suppression de résultats de plus d’un million d’URLs. En plus de la suppression des résultats et de la censure, les moteurs de recherche ne sont même pas autorisés à révéler les URL qui ont été retirés de la recherche car cela pourrait créer une attention supplémentaire par rapport aux informations supprimées des résultats.
La principale critique par rapport à cette décision est qu’elle viole les principes fondamentaux de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Quelques organes de presse, y compris la BBC, ont pris sur eux de révéler toute information ou URL qu’ils croient être masquée du public, mais a peu fait au réel pour freiner ce qui est devenu un précédent international.
Existe-t-il une solution à la censure en ligne ?
Heureusement, il existe autant de gens, d’entreprises et d’hommes et de femmes politiques qui cherchent à freiner la censure que de personnes qui veulent la mettre en œuvre. Pour le citoyen moyen où qu’il vive, un VPN peut être utilisé pour débloquer les sites Internet. Un VPN, réseau privé virtuel, est un service basé sur le Web qui change les adresses IP, sert à contourner les filtres en ligne et permet aux utilisateurs un accès gratuit à Internet. Le VPN est la plate-forme leader pour contourner la censure sur Internet. Avec ce service, débloquer les sites censurés devient un jeu d’enfant : les utilisateurs se connectent avec le serveur VPN le plus proche, il en existe plus d’une centaine dans le monde entier, et peuvent bénéficier des avantages du cryptage pour rester à l’abri des censeurs tout en protégeant leurs données personnelles, leur identité et leurs habitudes de navigation.
Les services fournis; VPN pour débloquer YouTube, un VPN pour débloquer Twitter et tout autre site Web, ne bénéficie pas seulement aux personnes vivant dans des pays où Internet est censuré. Ceux qui voyagent à l’étranger se retrouvent avec un accès à internet bloqué quand ils se rendent dans ces pays. Par exemple, en Chine, un VPN serait une solution très utile pour les voyageurs qui se retrouvent bloqués en voulant accéder à Google, Facebook et YouTube et à de nombreux autres sites, et non seulement les réseaux sociaux. Le VPN offre 3 protocoles VPN distincts pour aider les internautes à personnaliser les performances en fonction de leurs besoins. Ceux-ci incluent PPTP, OpenVPN et L2TP sur IPsec. Par ailleurs, le VPN fournit des adresses IP dans 100+ sites. Si vous souhaitez regarder une vidéo YouTube partout dans le monde, un tel service est vraiment fait pour vous.
HybridVPN par Le VPN : c’est la plus récente technologie de ce réseau privé virtuel uniquement disponible via Le VPN. Elle allie le cryptage de niveau élevé AES-256 à un proxy SmartDNS qui permet aux utilisateurs d’accéder au contenu géographiquement restreint et fournit également des connexions à haute vitesse. Le service se connecte automatiquement aux sites Web qui ont été préalablement débloqués par Le VPN – fournissant un accès à très grande débit pour accéder au contenu streaming des médias de la liste.
La censure d’Internet est là pour rester
La censure et la censure sur Internet risquent de perdurer. Qu’elle s’exerce pour des motifs politiques, idéologiques, religieux ou autres, il y aura toujours quelqu’un, quelque part, qui voudra bloquer l’accès à la diffusion de l’information et à du contenu. Il ne sera jamais possible de mettre complètement fin à la suppression des informations, mais il existe des façons de la contourner. Le VPN n’est qu’un moyen, mais c’est sans doute celui qui est le plus fiable aujourd’hui et qui soit facilement disponible pour les internautes.
Si vous prévoyez de vous rendre dans l’un des pays cités dans notre Top 10, vous devriez envisager de vous équiper d’un VPN avant de partir. Le VPN peut être installé sur les appareils Android ou iOS, permettant un accès complet à toutes vos applications préférées comme Facebook, Instagram, Twitter et même Google Maps. La seule chose qui vous empêche de bloquer le contenu que vous voulez est vous-même. Pourquoi attendre que la censure vous bloque l’accès au contenu que vous voulez ? Si vous voulez débloquer des réseaux sociaux avec un VPN, abonnez-vous dès maintenant à Le VPN.
*Article mis à jour le 8 février 2019.*
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Article rédigé par Vuk Mujović (traduit de l'anglais) @vukmujovic
Vuk Mujović est le fondateur de MacTíre Consulting, un analyste, expert en gestion de données, et un écrivain de longue date sur tout ce qui concerne les affaires et la technologie. Il est l'auteur de blogs, d'articles et d'articles d'opinion visant à aider les entreprises et les particuliers à se développer sans compromettre leur sécurité. Vuk est un auteur invité régulier du blog Le VPN depuis janvier 2018, où il donne son avis d'expert sur les sujets liés à la cybersécurité, la vie privée, la liberté en ligne et la protection des données personnelles. Il partage également souvent ses conseils et ses meilleures pratiques en matière de sécurité sur Internet et de sécurité numérique des particuliers et des petites entreprises, y compris certaines manières différentes d'utiliser un VPN.